Prairie Comeau, c’est deux amoureux de la chanson, nostalgiques, un peu anachroniques, qui trimbalent le souvenir d’un temps où la musique était un verbe, un geste qui se transmettait, un grand livre qu’on gardait précieusement dans le banc de piano. Anique Granger, originaire de la Saskatchewan, est auteure-compositeure-interprète, guitariste et réalisatrice de balados. Benoît Archambault, originaire du groupe Mes Aïeux, écrit aussi des chansons et des livres pour le jeune public depuis plus de 20 ans.
Pour le plaisir d’unir leurs voix
Le vent des plaines et le courant du fleuve
Se murmurent des airs d’un autre temps
Le couple commence, pour le plaisir, à chanter des chansons ensemble à la table de la cuisine. Rapidement, une contrainte s’impose : réarranger des chansons d’avant 1960. Le champ est vaste, en résulte un premier album éponyme lancé en 2019.
Au fil des années et des concerts, la démarche du groupe se précise. Les deux auteurs-compositeurs décident de rouvrir le banc de piano et de plonger dans les archives de la Bonne Chanson. Leur plus récent album, L’emprunt(e), réalisé par Nicolas Boulerice (Le Vent du Nord) puise dans ce répertoire Canadien-Français du siècle dernier. Le duo souhaite non seulement faire revivre ce patrimoine, il explore aussi la façon dont ces chansons pourraient être vécues aujourd’hui, comment elles ont traversé les époques. En résulte une sonorité folk intemporelle, une nouvelle perspective douce et nostalgique sur la chanson traditionnelle. Prairie Comeau trace une ligne dans le temps, un fil qui nous rappelle que nous sommes faits de passé et de présent.
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